B) Les remèdes contre la Peste

La peste au Moyen-Âge fut particulièrement dévastatrice, elle tua un tiers de la population de l'Europe en quelques années, étant donné le fait que la population n'avait pas de traitements efficaces contre ce fléau.

Les remèdes se sont donc limités aux bézoards qui étaient faits de sécrétions animales tels que la bave de crapaud ou le sang de vipère. Durant la peste ce traitement était largement utilisé mais il était bien évidemment  inefficace.

Nous pouvons également noter que les guérisseur se servaient des thériaques qui étaient constitués de nombreuses plantes et étaient riches en opium. Les thériaques étaient utilisés pour diminuer les douleurs et les diarrhées. 

Illustration de plantes qui composaient les thériaques au Moyen- Âge

       Le seul "traitements efficaces" contre la peste au Moyen- Âge était les purges et les saignées qui permettaient, à défaut de guérir les personnes, d'abréger leurs souffrances .

        Quant aux bubons, ils étaient mûris avec des figues et des oignions cuits qui étaient ensuite pilés et mélangés à du levain  et du beurre. Par la suite les bubons étaient ouverts et traités comme des ulcères, mais encore une fois ce traitement n'aidait pas à la guérison des malades.

Illustration de malades atteints de la peste au  Moyen- Âge

Illustation d'un médecin durant la peste au Moyen- Âge

Constatant l'inefficacité des remèdes proposés par les guérisseurs, la population a donc pris la peste pour un châtiment divin.  Elle a par la suite cherché un responsable humain. Ce qui a été le cas à Strasbourg en 1349 où 1800 juifs ont été accusés d'avoir empoisonné des puits. Plus de la moitié d'entre eux ont été brûlés et les autres ont été chassés.

Des chrétiens, les flagellants, se sont pour leur part fouettés sur la place publique pour se repentir de leurs péchés. Ils espéraient ainsi que Dieu arrêterait ce fléau.

Les gens priaient également les saints tels que Saint Roch et Saint Sébastien afin que ce fléau cesse. Ces saint faisaient partie des Saint anti pesteux.

Une illustration de Saint Roch